Plus rapide qu’un clavier à membrane, moins bruyant qu’un clavier mécanique, le ROCCAT Horde AIMO constitue-t-il le compromis rêvé ? Et d’ailleurs, peut-on vraiment parler d’hybride ? Faisons le point ensemble.
Version du ROCCAT Horde pourvue d’un éclairage RGB intelligent, cette déclinaison AIMO joue comme le précédent modèle sur sa supposée rapidité. La technologie Membranical (à vous souhaits) a un nom qui expose clairement le but marketing : c’est un clavier à membrane et mécanique. Oui, enfin pas tout-à-fait.
Quand on regarde la fiche technique, il semble surtout qu’il s’agisse bien d’un clavier à membrane, mais dont le fonctionnement a été amélioré. L’activation de la touche se fait à mi-course (et non à l’enfoncement complet) et les touches, plus fines, parcourent logiquement cette distance plus vite. Résultat ? ROCCAT se vante d’avoir un temps de réponse de 7,9 ms. Là où un clavier standard répond en 9 ms. Les cinq touches de macro (M1 à M5 à gauche du clavier) répondraient même en 5 ms seulement. La classe, non ?
Sobriété germanique
A la sortie de la boîte, le ROCCAT Horde AIMO parait très sobre. Ses formes acérées lui donnent un petit look agressif sans en faire trop. J’ai même aux premiers abords l’impression d’avoir un bête clavier bureautique avec ses touches qui me paraissent petites et fines, un peu comme les claviers que Dell fournit avec votre PC d’entreprise.
Placé sur le bureau, le ROCCAT Horde AIMO trouve bien sa place. Non finalement ce style me va. Outre les cinq touches de macro, évoquées précédemment, nous avons les commandes multimédias en haut à droite. De quoi régler l’éclairage du clavier, le niveau du micro si on en a un, couper le son, etc. Chaque fonction, une fois sélectionnée, s’ajuste avec la grande molette. Et celle-ci peut également piloter une fonction personnalisée.
ROCCAT Swarm
Nous installons donc le ROCCAT Swarm qui se présente comme un sacré programme. L’interface est claire, complète et intuitive. Pour avoir essayé des programmes équivalent signés Asus, SteelSeries ou Logitech, je place clairement le ROCCAT Swarm dans le haut du panier !
Grâce à la fonction Easy-Shift[+], chaque touche programmable peut recevoir deux fonctions différentes selon que vous l’activiez ou non. Tout cela se règle dans la suite logicielle, tout comme l’éclairage RGB. Bon, OK, j’ai lu que certains regrettaient que le système AIMO (éclairage intelligent) ne permettent pas d’éclairer touche par touche mais seulement par zone du clavier (six zones en tout). Personnellement, ça me laisse indifférent. Le RGB n’est pas aveuglant ou trop flashy, je lui trouve même un aspect distingué, là où d’autres marques transforment leurs claviers en éclairage de parc d’attractions.
Le ROCCAT Horde AIMO à l’épreuve
Passons aux choses sérieuses. Pour saisir du texte, le clavier de ROCCAT fait parfaitement le taf. La frappe est vif et agréable. Même si cela s’avère moins bruyant qu’avec un clavier mécanique, l’action n’est pas pour autant silencieuse mais on a vu pire.
En jeu, le constat est sans appel : avec ou sans repose-poignets (selon les goûts), les mains trouvent des positions confortables. Le clavier réagit parfaitement bien et les déplacements sont nerveux. Un petit BG dans World of Warcraft, quelques parties dans Call of Duty : WWII confirment la bonne tenu du périphérique, sa réactivité et son confort.
Polling Rate toi-même !
Pour le fan de specs (en partie marketing), le clavier utilise un ultrapolling 1000 Mhz. Il transmet donc 1000 fois par secondes des informations au PC, contre 125 fois pour un périphérique bureautique. Attention, ça tend à tirer sur les ressources et beaucoup de joueurs, notamment pour les souris, tendent à redescendre à 500 MHz.
Le clavier bénéficie aussi d’un N-Key Rollover couvrant les 34 touches les plus utilisées en jeu. Comme ça, si vous parvenez à enfoncer les 34 en même temps, vous verrez qu’elles seront toutes reconnues sans conflit…
AZERTY, c’est quoi ?
Par contre, on se demande ce qu’il s’est passé chez ROCCAT quand toute la ligne qui comporte les « ? », « . » et autres « / » voit ses commandes inversées, en combinant leur appui à celui de la touche « majuscule ».
Clairement, regardez votre clavier. Chez vous, « ? » apparaît au-dessus de « , » comme chez tout le monde. Sauf chez ROCCAT. C’est l’inverse ! Et pourtant il faut bien maintenir la touche « majuscule » enfoncée pour avoir un point d’interrogation. What the fuck ? Et donc TOUS les claviers sont sortis comme ça d’usine sans que PERSONNE ne remarque rien.
Bravo Robert, au contrôle qualité tu as été top ce jour-là !
Si ce genre de tare ne vous dérange pas, oui, le clavier ROCCAT Horde AIMO constitue un excellent choix. Emballage marketing sur le Membranical mis de côté, c’est un très bon clavier à adopter sans hésitation.
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ALERTE SUR LA VERSION HORDE AIMO GRISE
Je n’ai pu vérifier moi-même mais il y a de nombreux retours à propos d’un défaut de la touche « espace » qui semble affecter particulièrement la version grise du clavier ROCCAT Horde AIMO. Je suis preneur de toute confirmation on infirmation sur le sujet. Par avance, merci.
Une réflexion sur « Test du ROCCAT Horde AIMO »